EduCosmos

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Le projet EduCosmos propose aux collégiens et aux lycéens d’intégrer un projet de sciences participatives piloté par des chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur. L’objectif est double : faire comprendre la démarche scientifique et participer à un véritable travail de recherche sur la Pleine Lune : www.pleine-lune.org/calendrier-pleine-lune-2024

Les classes sont accompagnées pendant toute la durée du projet par l’équipe d’EduCosmos. Les enseignants sont formés en début d’année lors d’un stage de deux jours et une nuit sur le plateau d’observation de l’Observatoire de la Côte d’Azur à Caussols (06). Ils préparent ensuite leurs élèves aux séances d’observations : notions d’astronomie et informations scientifiques sur le sujet de recherche, utilisation d’un télescope, déroulement d’une nuit d’observation sont notamment abordés. Les élèves effectuent les observations en pilotant le télescope de C2PU (Centre de Pédagogie Planètes et Univers) à distance. Les données obtenues sont ensuite traitées et analysées par les élèves, et mises en ligne sur le site d’EduCosmos, ce qui permettra d’échanger avec d’autres classes participant au projet.


Le plateau de Calern, où ont lieu les observations


Stage Educosmos (Janvier 2014)


Les élèves contrôlent eux-mêmes le télescope C2PU de Calern

EduCosmos fait partie des Parcours « Observation de l’Univers » proposés par l’Observatoire de la Côte d’Azur dans le cadre du projet MEDITES. Le projet est également proposé dans le cadre du projet APERLA en direction des lycéens, ainsi qu’au lycée Arimondi, en Italie.

Cliquez ici pour une description plus complète du projet.

Le projet EduCosmos

« Faire comprendre la démarche scientifique et contribuer à un véritable travail de recherche ». C’est ainsi que Olga Suárez, responsable du service éducatif à l’Observatoire de la Côte d’Azur, décrit le projet EduCosmos. Aidée de ses collègues Philippe Bendjoya, Lyu Abe et Jean-Pierre Rivet, ils proposent aux collégiens et aux lycéens de l’Académie de Nice d’intégrer un projet de sciences participatives sur les astéroïdes. L’objectif du projet est d’éveiller l’intérêt des élèves pour l’astronomie et les sciences en général, mais également de rassembler adolescents et chercheurs autour d’un même projet. Les études supérieures en sciences pourraient ainsi trouver un regain d’intérêt.

Le projet EduCosmos se déroule en plusieurs étapes. Les enseignants des classes participantes sont formés en début d’année, par l’équipe du projet, sur le plateau d’observations de l’Observatoire de la Côte d’Azur, à Caussols (06). Cette formation est inscrite dans le plan académique de formation (PAF) de l’académie de Nice. A l’issue de ce stage les enseignants préparent leurs élèves aux observations (une à deux sessions d’observations par classe, par an) qu’ils peuvent effectuer soit sur place, soit en pilotant le télescope de C2PU (Centre de Pédagogie Planètes et Univers) à distance. Les données obtenues sont ensuite traitées et analysées par les élèves, puis mises à disposition de la communauté scientifique.

La formation des enseignants a pour but de leur apporter les notions d’astronomie nécessaires pour les observations, les informations scientifiques sur les objets étudiés (courbes de lumière et occultations des astéroïdes), le fonctionnement des télescopes, le déroulement d’une nuit d’observation ainsi que le traitement des données. Ce stage permet également d’explorer les possibilités de travail avec les élèves, les moyens de transmettre les différentes informations, et les relations avec les programmes officiels. Cette formation, d’une durée de deux jours et une nuit, est prévue une à deux fois dans l’année, avec un maximum de quinze enseignants à chaque fois.

Les enseignants préparent ensuite leurs élèves aux séances d’observations, en se basant sur la formation qu’ils ont eux-mêmes reçue. Les notions astronomiques sont adaptées aux élèves, et ils sont formés à la méthode de réduction des données. Ce travail de préparation, nécessaire pour que les observations se passent dans les meilleures conditions, peut être complété par une séance de travail avec les chercheurs impliqués dans le projet. En prélude aux observations, les élèves sont invités à visiter les sites de l’Observatoire, au Mont-Gros à Nice et au plateau de Calern à Caussols.

Les télescopes d’un mètre de diamètre, utilisés pour les observations dans le cadre d’EduCosmos, sont dédiés uniquement à l’enseignement. Pour chaque classe, il est prévu deux séances d’observations d’une durée de 3 à 4h. Les observations sont faites à distance, ce qui nécessite une connexion internet et un opérateur au télescope. Un membre de l’équipe EduCosmos accompagne les élèves pour guider l’observation. Il est également possible d’effectuer les observations sur place, ce qui permet une immersion totale dans le processus de recherche scientifique. Dans les deux cas le travail s’effectue en parallèle par groupe, ce qui nécessite une préparation antérieure efficace.

Aidés de l’équipe d’EduCosmos, les élèves effectuent eux-mêmes le traitement des données obtenues. Ils utilisent une méthode simplifiée, mais qui nécessite toutefois une bonne rigueur scientifique. Les données réduites seront ensuite disponibles en ligne sur le site d’EduCosmos, ce qui permettra d’échanger avec d’autres classes participant au projet.

La presse en parle

Le Liceo Arimondi à la découverte de l’Univers

Pour la deuxième année consécutive, les élèves italiens du Liceo Arimondi de Savigliano ont échangé avec les chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur dans le cadre du projet EduCosmos. Ils ont ainsi visité les deux principaux sites de l’OCA et ont participé à la chasse aux exoplanètes en manipulant, à distance, un des télescopes de l’Observatoire.

Le collège Saint-Hilaire observe Adorea

Dans le cadre d’EduCosmos, des élèves du collège Saint-Hilaire de Grasse ont braqué le télescope de C2PU en direction de l’astéroïde 268 Adorea. Leur mission : obtenir des séquences d’images de ce rocher de l’espace, afin de mesurer les changements dans sa luminosité pour construire ce que les astronomes appellent une « courbe de lumière ».

Des collégiens à la poursuite d’un astéroïde

Les 6 et 7 mai 2014, des élèves du collège des Mûriers à Cannes ont pu passer deux jours sur le plateau d’observation de Calern à Caussols. C’était la première fois que des collégiens passaient deux jours et une nuit sur le site, dans le cadre du projet Educosmos, pour piloter le télescope de C2PU sur place à la recherche d’un astéroïde.

Un télescope piloté à distance par les collégiens de Vernier

Le 25 juin 2013 les élèves de cinquième du collège Vernier à Nice ont eu la chance de tester en avant-première le programme EduCosmos. Au programme : Observations d’un astéroïde binaire (Deux cailloux dont l’un tourne autour de l’autre, et qui, tous deux, tournent autour du Soleil) et balade autour de la Galaxie du Tourbillon.

Deux jours pour découvrir l’astronomie

Les 9 et 10 janvier derniers, le premier cours de formation pour les enseignants qui participent au projet EduCosmos a eu lieu à Calern (Caussols). Ce stage est inscrit au Plan Académique de Formation du Rectorat. Treize enseignants provenant de collèges et lycées des Alpes Maritimes se sont rendus deux jours et une nuit à l’Observatoire du plateau de Calern pour découvrir ce projet. Son but est de permettre à des élèves de participer à un projet de recherche piloté par l’Observatoire de la Côte Azur en réalisant des observations avec les télescopes de C2PU (Centre Pédagogique Planète et Univers).

EduCosmos au programme de trois classes MEDITES

1010Le projet scientifique EduCosmos fait partie du Parcours « Observation de l’Univers » inscrit dans le projet de MEDITES qui s’adresse aux classes ayant socialement ou géographiquement peu accès à la culture scientifique.

Des collégiens à la poursuite d’un astéroïde

Les 6 et 7 mai 2014, des élèves du collège des Mûriers à Cannes ont pu passer deux jours sur le plateau d’observation de Calern à Caussols. C’était la première fois que des collégiens passaient deux jours et une nuit sur le site, dans le cadre du projet Educosmos, pour piloter le télescope de C2PU sur place à la recherche d’un astéroïde.

Un télescope piloté à distance par les collégiens de Vernier

Le 25 juin 2013 les élèves de cinquième du collège Vernier à Nice ont eu la chance de tester en avant-première le programme EduCosmos. Au programme : Observations d’un astéroïde binaire (Deux cailloux dont l’un tourne autour de l’autre, et qui, tous deux, tournent autour du Soleil) et balade autour de la Galaxie du Tourbillon.

Matériel Pédagogique

Cette page, destinée aux classes participant au projet EduCosmos, permet de télécharger les documents nécessaires à la préparation des séances.

Préparation aux observations :

Vous trouverez ici un premier document qui vous est destiné : il contient tout ce qui doit être installé et configuré sur les ordinateurs de votre établissement avant de démarrer les séances EduCosmos. Le second document est un protocole à distribuer aux élèves pour les préparer à la séance d’observation.

Séance d’observation :

Pour cette séance, les deux documents sont destinés aux élèves. Le protocole leur indique comment procéder pour réussir le pointage et l’enregistrement d’images avec le télescope Omicron. Le second document est un journal d’observations que les élèves devront tenir pendant toute la soirée.

Séance de traitement des données :

Les deux documents sont destinés aux élèves. Le premier est un exercice destiné à faire comprendre le principe d’une courbe de lumière et la manière dont on la trace. Le second est un protocole qui guidera les élèves à travers le logiciel AstroImageJ, nécessaire pour tracer la courbe de lumière.

Les interventions

Ils ont participé à EduCosmos
Les astronomes de l’Observatoire de la Côte d’Azur ont échangé avec les élèves de collèges et de lycées dans le cadre de programmes lancés par la région PACA. Que les élèves aillent visiter les sites de l’OCA, ou que les astronomes viennent directement à eux, ces rencontres sont racontées dans cette page.

2017-2018

Vous souhaitez que votre classe participe à EduCosmos ? Vous pouvez faire une demande de participation à MEDITES (collèges) ou APERLA (lycées).

2016-2017

Au cours de cette année scolaire, l’Observatoire de la Côte d’Azur est intervenu dans les établissements suivants :

2015-2016

En plus des projets MEDITES et APERLA cités ci-dessus, d’autres établissements ont également participé à EduCosmos :

2014-2015

Au cours de l’année scolaire 2014-2015, l’Observatoire de la Côte d’Azur est intervenu dans les établissements suivants :

2013-2014

Pour la première année d’EduCosmos, les établissements suivants ont participé à une chasse aux astéroïdes avec les chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur :

2012-2013

Un établissement a accepté de tester le programme EduCosmos avant son lancement officiel l’année scolaire suivante.

Conditions d’observations

En astronomie, on tâche toujours de choisir avec soin le moment de l’observation par rapport à l’objet que l’on veut observer. Malgré tout, astronomes en herbe ou professionnels, la météo a toujours le dernier mot.

Après une première observation décalée pour cause de pluie, l’heure est venue pour élèves du collège de Saint Zacharie de contrôler, depuis leur établissement, le télescope ouest de C2PU[1]. Ce mardi 3 mars, la météo du plateau de Calern annonce pour la nuit « nuages épars et quelques cirrus ». Les cirrus sont ces nuages filandreux qui se forment entre 5.000 et 11.000 mètres.

Installé à 1 280 mètres d’altitude pour diminuer l’influence des phénomènes atmosphériques et météorologiques pouvant gêner les observations astronomiques, le site de Calern, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, ne pourra pas éviter ces nuages. Mais puisque les prévisions météorologiques ne sont pas 100% fiables, l’espoir de pouvoir observer Aegle est toujours permis !

18h30 : le ciel de Saint Zacharie est dégagé avec les quelques cirrus promis. Un temps qui pourrait convenir à l’observation. Mais à une centaine de kilomètres à vol d’oiseaux, à Calern, le temps est tout autre…

La webcam de l’observatoire montre les coupoles entourées d’un brouillard dense. Avec une telle couche de nuages, impossible d’observer quoique ce soit, ni même d’ouvrir la coupole du télescope pour le moment ! L’humidité de l’atmosphère risquerait de se condenser sur le miroir, le salir, et empêcher les observations au cas où le ciel se dégagerait. Car justement, très souvent, le brouillard à Calern se dégage avec la tombée de la nuit. Tout n’est pas perdu !

La nuit tombe. La connexion au télescope C2PU est établie. Les élèves peuvent désormais voir l’instrument en direct dans sa coupole grâce à la webcam installée, le piloter, prendre une image de ce qu’il observe et recevoir des informations sur divers paramètres météorologiques à l’extérieure de la coupole. Sur le logiciel de la station météo, presque tous les paramètres sont au vert :

Température : 4°C
Pression atmosphérique : 870mBar
Vent : 4,5m/s
Pluie : aucune
Seul le taux d’humidité à 94 % figure en orange. La couverture du ciel, quant à elle, affiche en rouge : « très nuageux »… Il oscillera durant la soirée entre « nuageux » et « très nuageux », mais ne permettra pas de faire une observation cette nuit-là, malgré nos espoirs.

Cela arrive plus souvent qu’on ne le croit comme Olga Suarez, chercheuse à l’Observatoire Côte d’Azur, le raconte aux élèves.

« Parfois les scientifiques vont plusieurs jours au Chili pour faire des observations avec les télescopes du VLT (Very Large Telescope), et en arrivant : pas de chance, il fait mauvais temps».

Ces télescopes chiliens, installés à 2635 mètres d’altitude, permettent de faire des observations d’une grande qualité, grâce à leur taille et leur localisation. La météo y est aussi moins contraignante et l’atmosphère, très sèche et stable, altère moins la lumière qui nous arrive des astres.

Faute d’une observation faisable et d’une date à laquelle reporter la séance, les élèves vont tout de même mettre en pratique ce qu’ils ont appris : entrer les coordonnées d’une étoile, vérifier qu’elle est observable et enfin, orienter le télescope dans cette direction, bien à l’abri dans la coupole.

Collège Django Reinhardt

Collège Django Reinhardt

Mont-Gros, plateau et jeu de plateau

Préparation à l’observation

Le départ du voyage astronomique du collège Reinhardt s’est effectué au plateau de Calern, près de Caussols, le 13 Octobre 2015. Là-bas, les élèves ont rencontré des chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur qui leur ont présenté les nombreux bâtiments et instruments qui constituent l’astronomie professionnelle. Le point clé de la visite était le Centre Pédagogique Planètes et Univers (ou C2PU), qui abrite deux télescopes : Omicron et Epsilon. Le premier sera utilisé par les élèves au cours de la mission que compte leur confier l’OCA.

Pour en savoir plus sur l’Observatoire de la Côte d’Azur, les collégiens se sont ensuite rendus sur le site du Mont-Gros, où il a été fondé il y a plus de cent trente ans. Au cours de leur visite du 11 Janvier, ils sont entrés dans des bâtiments symboliques de l’OCA comme la Grande Coupole, et ont fait connaissance avec des instruments peu courants comme le réfracteur coudé. A l’issue de ce parcours, ils en ont appris suffisamment sur l’Observatoire et ses activités pour se lancer dans un travail de recherche avec des astronomes.

Florentin Millour, astronome adjoint à l’OCA, s’est rendu dans le collège Django Reinhardt le 23 Février pour présenter aux élèves la mission qu’ils allaient remplir. En guise d’introduction, il a rappelé à la classe les différents objets que l’on pouvait trouver dans le Système Solaire. Parmi eux, les astéroïdes, de gros cailloux tournant autour du Soleil. Ils intriguent les astronomes ; ils sont si petits et si loin de la Terre que l’on n’en voit qu’une lueur blanche quand on les observe dans un télescope. Pour connaître leur forme, la seule solution est d’envoyer une sonde les photographier d’assez près, mais c’est un procédé très coûteux…

A l’OCA, les astronomes ont mis au point un programme en mesure de restituer la forme 3D d’un astéroïde si on lui fournit sa courbe de lumière, c’est à dire un graphique qui représente l’évolution de la luminosité d’un objet céleste au cours du temps. Les collégiens devront obtenir cette courbe de lumière, et pour cela, ils observeront un astéroïde comme le font les professionnels. Ils utiliseront pour cela le télescope Omicron de C2PU.

Comme ils utiliseront un télescope haut de gamme pour effectuer leurs observations, les collégiens devront faire preuve de beaucoup de sérieux et d’attention. Pour les entraîner à la soirée d’observation, Florentin leur a proposé de jouer à un jeu de société dans lequel quatre équipes d’élèves ont à retracer une nuit d’observation à l’aide de dés, cartes, questions et puzzles. Une activité ludique qui leur a permis d’en savoir davantage sur l’astronomie professionnelle. Il ne leur reste plus qu’à observer un astéroïde, ce qui sera l’objet de la seconde séance.

Collège Django Reinhardt

Astronomes et artistes

Observation

Le 1er Mars, c’était le grand soir au collège Django Reinhardt. Le plateau de Calern, bien que menacé par quelques nuages, offrait un ciel dégagé en début de soirée. Les collégiens se sont déplacés nombreux pour cette occasion. Ils avaient amené avec eux un journal de pré-observation, ainsi qu’une liste d’étoiles à pointer pour régler le télescope.

Deux étoiles ont été pointées pour s’assurer qu’Adorea, l’astéroïde à observer, serait bien au centre de l’écran d’acquisition et que l’image envoyée par le télescope serait nette, afin de la traiter au mieux par la suite. L’astéroïde était justement la prochaine cible. Les élèves ont répété le même procédé que pour les deux premiers pointages : lecture du protocole, comparaison avec le journal de pré-observation, contrôle du télescope, vérification de la lumière et de la caméra, rédaction dans le journal d’observation et demande d’acquisition d’images. Seulement, alors que l’on s’attendait à apercevoir Adorea, sous forme d’une petite lueur blanche au beau milieu de l’écran, absolument rien ne s’affichait. Les nuages s’étaient amassés au-dessus du ciel de Calern, masquant l’astéroïde et compromettant les observations.

Florentin Millour et Olga Suarez, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, ont commencé la séance en donnant les dernières instructions avant de procéder aux premières observations. La classe a été divisée en groupes, dont chacun avait un rôle distinct à assurer pour que tout se passe sans accroc. Un premier trio a donc dirigé le télescope, un autre a contrôlé le logiciel d’acquisition d’images, un troisième a surveillé l’état de la caméra et des lumières à l’intérieur de la coupole… les groupes ont par la suite échangé leurs rôles à chaque nouvelle observation.

En attendant que la météo soit plus clémente, les collégiens ont pu mettre leurs talents à l’épreuve sur des tablettes. Martina Ferraris leur a proposé de tester leurs connaissances dans un quizz et fait appel à leur imagination pour réaliser des visions d’artiste : « comment voyez-vous l’Univers ? ». Pendant ce temps, un groupe d’élèves est resté avec Florentin dans la salle d’observation à guetter la moindre éclaircie, synonyme de reprise des observations et acquisition d’images. Hélas, les nuages ne quitteront pas le ciel de Calern de la soirée.

Les nuages ont peut-être empêché les élèves d’enregistrer des séquences d’images d’Adorea, mais ils n’ont pas empêché la séance de traitement des données d’avoir lieu. Le 22 Mars, Florentin Millour s’est déplacé à Toulon pour expliquer aux élèves comment les astronomes traitent les données qu’ils ont obtenues. Il faut en effet obtenir une courbe à partir des photos d’un petit point lumineux en plein milieu d’un champ d’étoiles.

Les élèves se sont donc vus confier des séquences d’images d’Adorea enregistrées par des chercheurs de l’OCA, avec pour instruction d’en déduire la courbe de lumière, c’est-à-dire un graphique qui présente l’évolution de la luminosité de l’astéroïde au cours du temps. Cependant, déterminer la luminosité d’un point avec précision est impossible pour un œil humain. Florentin a alors annoncé que la classe allait utiliser des ordinateurs pour traiter les images enregistrées.

A l’Observatoire, on utilise le logiciel AstroImageJ pour effectuer cette tâche. Mais avant de faire appel à lui, il était intéressant de savoir comment il fonctionne pour sortir une courbe à partir d’images. Florentin a donc proposé un petit exercice aux élèves pour les aider à comprendre le fonctionnement du programme. Sur une page sont imprimées des photos de l’astéroïde Itokawa, prises à des intervalles de temps différents. Chacune de ces photos est divisée en cases, et les élèves ont eu à compter les cases présentant une surface éclairée. En reportant ce nombre de cases dans un tableau, ils ont pu tracer une courbe représentant l’évolution du nombre de cases « éclairées » au cours du temps, l’équivalent d’une courbe de lumière.

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA
Ce premier exercice effectué, l’heure était à la pratique. Les apprentis astronomes se sont donc empressés d’ouvrir les images d’Adorea dans le logiciel et ont suivi le protocole pour obtenir la courbe tant attendue. Cela n’a pas été si facile : AstroImageJ est un logiciel très pointu qui nécessite beaucoup d’attention et de patience. Il faut entrer des paramètres très précis avant de lancer les calculs, sous peine de voir une erreur s’afficher assez vite sur les écrans. Mais il en fallait davantage pour décourager les collégiens qui ont, tour à tour, vu s’afficher une courbe de lumière sur leur écran.

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA

Photo : Martina FERRARIS / OCA
Chacune de ces courbes a été envoyée à l’Observatoire de la Côte d’Azur pour que les astronomes puissent s’en servir dans leurs recherches. La mission des collégiens de Django Reinhardt a été remplie avec brio, et ils sont repartis ravis de cette aventure astronomique.

Photo : Martina FERRARIS / OCA
Photo : Martina FERRARIS / OCA
– Robin Osstyn

Publié le 20 juillet 201621 juillet 2017
2016 – Lycée Professionnel Les Coteaux

Avant de participer aux recherches des astronomes, les lycéennes se sont déplacées sur les deux principaux sites de l’Observatoire de la Côte d’Azur : le Mont-Gros et le Plateau de Calern.
La première destination était Caussols, où se trouve le plateau et le site d’Observation de l’OCA. voir plus

Publié le 11 juillet 201620 juillet 2017
EduCosmos 2015-2016 : nouveaux articles

Le projet EduCosmos est en place depuis maintenant deux ans, et la richesse des échanges entre les élèves, professeurs et chercheurs de l’OCA est telle que le site propose désormais de vivre la quête aux astéroïdes des établissements comme si vous y étiez.

Vous pourrez ainsi, à travers de nouveaux articles, vous plonger dans l’aventure astronomique de trois lycées de la région PACA, et découvrir l’astronomie professionnelle. Quatre collèges ont également rejoint cette épopée, et leurs récits seront disponibles dans le courant du mois de Juillet.

Pour cela, rendez-vous sur la nouvelle page du site, « les interventions« .

Bonne lecture à tous.

Publié le 30 juin 201620 juillet 2017
Asteroid Day – Les astéroïdes sont à l’honneur

Depuis 2015, le 30 Juin est la journée mondiale des astéroïdes, ou Asteroid Day. Il s’agit d’une journée spéciale destinée à répondre à l’une des questions qui angoisse le plus lorsque l’on parle des astéroïdes : que se passerait-il si l’un de ces rochers de l’espace venait à percuter la planète bleue ?

Dans l’histoire, cela s’est produit plus d’une fois, mais un incident notable est la collision du 30 Juin 1908, où un petit corps venu de l’espace s’est écrasé dans la région de la Toungouska, ravageant ainsi la forêt sur des centaines de kilomètres.

A la demande de l’ex guitariste de Queen et désormais astrophysicien Brian May, l’ONU a fait du 30 Juin une journée mondiale pour l’étude des astéroïdes dangereux. Au cours de cette journée sont expliquées les conséquences d’un impact entre un astéroïde et la Terre, et les missions de surveillance des astéroïdes potentiellement dangereux.

L’Observatoire de la Côte d’Azur, partenaire de cette journée internationale, effectue des recherches sur les formes, trajectoires et composition des astéroïdes. Certains des travaux ont porté sur des observations faites par les classes EduCosmos. Grâce à tous les élèves et professeurs qui ont jonglé avec des astéroïdes (certes inoffensifs) comme Seilandfarm, Dido, Ino, Itokawa ou Adorea, nous en savons désormais bien plus sur ces voyageurs de l’espace.

Merci à vous tous !

Publié le 27 mai 201620 juillet 2017
L’aventure cosmique du lycée Audiberti

Les élèves du lycée Jacques Audiberti ont participé au programme EduCosmos. Au cours de la soirée d’observation du 20 Mai 2016, ils ont pointé le télescope de C2PU en direction du ciel nocturne pour traquer les astéroïdes.